
Assurer la sécurité des patients : une alliance essentielle de pharmaciens de médecine complémentaire/ambulatoire
- Blog
- 30.11.2020
La crise sanitaire que nous vivons a conduit la plupart des Français à quitter les cabinets médicaux. Le manque de médecins, la peur de l’infection, le désir naturel de laisser la place aux cas les plus urgents… Les raisons à cela sont multiples, mais elles peuvent avoir de graves conséquences sur la santé et le bien-être des patients.
L’automédication en fait partie, alors que 80% des Français déclarent avoir recours à cette pratique, s’appuyant majoritairement sur l’avis d’autrui (63%) ou sur des sites médicaux spécialisés (43%). %) [une]. L’utilisation gratuite dans la trousse de secours en cas de douleur ou de symptômes légers est devenue si naturelle que vous oubliez que les médicaments ne sont pas des produits de consommation et peuvent avoir des effets indésirables ou des interactions avec eux. traitement en cours. De plus, c’est un moyen rapide, simple et efficace de se soigner, alors qu’obtenir une consultation chez un thérapeute devient de plus en plus difficile : en moyenne 6 jours d’attente [2].
En parallèle, l’Assurance Maladie Complémentaire a intégré dans ses contrats des garanties « automédication », offrant aux assurés, sur une base forfaitaire annuelle, une prise en charge intégrale des médicaments non remboursés par la Sécurité Sociale. Les garanties sont peu utilisées car méconnues des assurés.
Aller plus loin dans la prise en charge des patients.
Garantir l’accès aux soins des assurés est une chose, sécuriser leur parcours de soins en est une autre.
C’est un professionnel de la santé qui connaît très bien les médicaments, qui sait comment évaluer l’état d’un patient en fonction des symptômes et qui sait comment fournir un traitement approprié. Cet agent de santé, on peut s’y rendre sans rendez-vous, à toute heure de la journée, 7 jours sur 7, y compris les jours fériés. Cet agent de santé peut nous faire vacciner contre la grippe, prendre notre tension artérielle, tester l’angine de poitrine. Cet agent de santé est pharmacien dans une pharmacie. Au fil des années, ses tâches se sont élargies. Sa connaissance des patients fait de lui un excellent remède contre l’automédication et ses abus (erreur d’attribution, surdosage, etc.).
L’enjeu qui nous attend aujourd’hui est de transformer l’automédication en médecine, accompagnée des conseils d’un pharmacien, c’est-à-dire de faire passer systématiquement en officine les épisodes de traitement pouvant entraîner l’usage de médicaments en vente libre. Pour sa mise en œuvre il faut :
– Promouvoir auprès des assurés les garanties de « remboursement des frais de médicaments en vente libre » contenues dans les contrats. Les garanties ne sont pas reconnues ni utilisées par les assurés à d’autres fins.
– Simplifier les démarches administratives et tirer parti des technologies numériques au profit de la relation triangulaire patient/pharmacien/auxiliaire en prenant en charge les médicaments sans ordonnance en tiers payant
– Positionner le pharmacien en tant que spécialiste du médicament et conseiller sur les questions de soins de santé primaires.
La combinaison de ces trois propositions garantit la sécurité du traitement.